« Nous nous sommes préparés très tôt au confinement. »
Renouveler les équipements informatiques en pleine pandémie s’est révélé une tâche logistique herculéenne. Explications de Daniela Schmutz, responsable des infrastructures informatiques.
Renouvellement des équipements en pleine pandémie
« L’infrastructure des postes de travail du SEM est renouvelée tous les quatre ans. Au début du mois de mars 2020, nous étions précisément dans une phase de remplacement du matériel : les ordinateurs portables, les écrans et les systèmes arrivaient à la fin de leur cycle de vie ou avaient atteint un stade critique. C’est à ce moment-là que le coronavirus est devenu le sujet numéro un dans les médias. Le 14 mars 2020, nous avons pris la décision d’interrompre nos opérations pour éviter les contacts directs. Deux jours après, le Conseil fédéral annonçait le confinement. Pour pouvoir achever le renouvellement des équipements, nous avons vite élaboré différents scénarios, qui seraient mis en œuvre en fonction de l’évolution des événements. Bien que la situation se soit améliorée durant l’été, nous sommes partis du principe qu’une deuxième vague allait arriver. Et c’est effectivement ce qui s’est passé : le nombre de cas est reparti à la hausse et les mesures ont été renforcées. Heureusement, nous étions préparés. En novembre et décembre, nous avons remplacé les 900 appareils restants – dans le respect de procédures détaillées et de mesures d’hygiène très strictes. »
Anticipation du confinement
« La direction a fait preuve d’une excellente communication, nous transmettant régulièrement des informations actualisées sur la pandémie. Dès le mois de février, on nous a demandé d’emporter notre portable chaque soir à la maison pour faciliter l’organisation en cas d’aggravation de la situation. Nous avions conscience que si tous les collaborateurs du SEM étaient amenés à travailler à domicile, nous serions très sollicités. Bien sûr, il est impossible de se préparer à tous les cas de figure. Nous avons donc aussi eu notre lot de difficultés à gérer. »
Des solutions pragmatiques
« Dans la première phase du confinement, notre division a reçu un nombre impressionnant d’appels téléphoniques et de courriels. Les collègues avaient notamment besoin de matériel de bureau pour chez eux : des écouteurs, des stations d’accueil, des écrans. Compte tenu de la situation exceptionnelle, nous nous sommes montrés très arrangeants et avons essayé de répondre du mieux possible aux différents souhaits. Pour limiter les demandes d’ordre technique, nous avons réalisé des tutoriels – ce qui a été très apprécié. Nous avons aussi eu des questions sur les applications de visioconférence. Au SEM, nous utilisons principalement Skype, mais d’autres programmes sont aussi parfois utilisés dans le cadre des communications avec l’étranger. Là encore, nous nous sommes efforcés de satisfaire les besoins en mettant en place d’autres solutions logicielles. »
Une expérience émouvante
« Afin de limiter les risques d’infection d’une collaboratrice à risque qui évitait de sortir de chez elle, une de nos collègues s’est rendue à son domicile un dimanche pour procéder au remplacement de son matériel. J’ai été très touchée par les efforts déployés par chacun et par la solidarité qui s’est développée durant cette période difficile. »
