« Nous avons développé une manière commune d’appréhender les situations particulières. »

« Je suis une personne entreprenante qui va de l’avant et qui voit le positif en toutes circonstances. Deux moteurs me font avancer : le bien-être des personnes qui nous sont confiées et le niveau d’exigence très élevé que j’ai envers moi-même. La situation liée au COVID-19 nous a tous poussés à bout. Mais au final, nous l’avons surmontée ensemble en faisant de notre mieux. Outre notre réseau, les feedbacks extrêmement positifs et l’excellente collaboration avec nos partenaires ont été précieux. »

« Au début, la situation était anxiogène. Lorsque la pandémie s’est déclarée, j’ai d’abord pensé que quelque chose d’inédit nous attendait. Très tôt, nous avons pris contact avec le SEM, où nous avons trouvé une oreille attentive. Nous avons réfléchi à ce que le COVID-19 impliquait pour les requérants d’asile et avons essayé de nous préparer du mieux possible. »

« L’essentiel est d’être ouvert afin de pouvoir réagir aux différents scénarios en repartant de zéro. Chaque jour est différent. Avec le temps, on s’habitue à la nouvelle situation, on devient résilient et on développe une volonté commune de persévérer. Nous savions aussi que nous ne pouvions pas toujours appliquer les règles prescrites en tout point, mais nous n’avons jamais perdu la vue d’ensemble. Nous nous sommes concentrés avant tout sur le caractère réalisable des mesures. »

« Il nous tient à cœur d’être constamment à l’écoute et de tout prendre au sérieux. Ce n’est pas une phrase bateau, mais c’est l’attitude que nous adoptons au quotidien. Nous évaluons chaque situation d’un œil nouveau et étudions le contexte et les exigences de chacun. Cela a aussi été particulièrement le cas au début de la pandémie : nous avons communiqué, impliqué les personnes concernées et contribué à dissiper les craintes. Nous avons ainsi développé une manière commune d’appréhender les situations particulières, qui était très appréciée de tous. »

« Nous sommes compétents pour quatre CFA, qui se situent dans quatre cantons différents. Ce qui est le plus important, mais aussi le plus difficile, c’est la communication ; nous devons veiller à ce que tout le monde dispose des dernières informations. Chaque canton appliquait ses propres règles en ce qui concerne le COVID-19. Nous devions donc toujours rechercher le consensus à ce sujet. En d’autres termes, nous avons dû adopter une approche axée sur la recherche de solutions. »

« Création de salles d’isolement, mise en place de quarantaines et délimitation des espaces : tels ont été les principaux défis auxquels nous avons été confrontés. Nous avons parfois dû installer des sas et des douches, et composer avec les restrictions d’espace, ce qui a entraîné de l’incertitude. Mais au final, nous avons toujours trouvé une solution, grâce à l’engagement de toutes les équipes. »

« Nous vivons une situation extraordinaire depuis deux ans. Nous devons donc aussi un peu lutter contre un certain sentiment de lassitude. Tout le monde souhaite un retour à plus de normalité. Notre activité principale a souffert de la pandémie, car nous devions nous concentrer sur le virus. Mais nous avons délibérément mis l’accent sur le bien-être des personnes. Et nous avons toujours pris le temps d’écouter celles et ceux qui avaient quelque chose sur le cœur. »

« Nous veillons à entretenir la motivation au sein de l’équipe. La convivialité et la sollicitude sont très importantes à nos yeux. Nous abordons les choses avec courage et nous accordons le droit de faire des erreurs parfois. Pour moi, il est essentiel de donner régulièrement un feedback positif à mes équipes afin que chaque membre puisse se surpasser. »

« Dès le début, nous avons consigné nos connaissances et nos expériences, ne serait-ce que pour être bien préparés en cas de future pandémie et pour n’avoir alors qu’à procéder à de petits ajustements. Nous avons agi de manière préventive et souhaitons anticiper les événements. »